11/20/2011

Laurent Bazart: illustrateur (version française)

Le légo digital a la folie des grandeurs avec Laurent Bazart de Nancy. Il assemble des petits carrés lo-fi pour raconter des histoires, dans un microcosme abondant, dynamique et infini, tout comme notre univers. Ces illustrations rapellent l'imagerie de notre jeunesse et répondent à la même logique de construction d'Eboy.
Ces images m’ont été fournies tout spécialement par Laurent Bazart, et je l'en remercie. De plus je sais de source sûre qu'un renouvellement des illustrations présentes sur le blog de cet artiste, devrait avoir lieu prochainement : affaire à suivre !!!
. Comment vous êtes fait vous connaître ?
Tout a commencé en 2003 avec Christophe Bouillet (l'éditeur Automne 67) alors directeur artistique de la revue SVM Mac. C'est le premier à m'avoir fait confiance et grâce à cette visibilité, j'ai pu ensuite travailler pour les quotidiens Libération et Le Monde. Actuellement je travaille régulièrement pour les Inrockuptibles et ponctuellement pour la revue Spirou.

. Vous avez une influence particulière, en plus du pixel art?
La musique est partie prenante de mon processus de création. J'écoute énormément de musique électronique, avec une préférence pour des artistes comme Legowelt et Arpanet.
En graphisme, ma référence préférée est le travail du génial berlinois Henning Wagenbreth qui mériterait d'être mieux connu en France.


. Avez-vous une idée de publication de livre, ou BD, ou cela est t'il déjà fait ?

Je me concentre sur la presse et mes commandes avec Illustrissimo pour le moment.

. Que veulent dire ces caractères, sur votre blog ?
        どうもありがとう  
       ミスター・ロボット
Cela se prononce "doumo arigatou misutaa roboto" et ça signifie "merci beaucoup, monsieur robot", c'est une référence au tube kitschissime du même nom sorti en 1983 par le groupe américain Styx et reprit récemment par le groupe japonais Polysics. Ce qui fait parfaitement office d'épigraphe sur mon blog.


lo-fi : low-fidelity, en opposition à haute fidélité ou hi-fi

Lien sur Laurent Bazart :